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Mercredi 1er juin : le CEN (Conservatoire des Espaces Naturels) Limousin a organisé une randonnée naturaliste dans la vallée du ruisseau du Pic à St Pardoux Morterolles. 
C'était l'occasion de découvrir les Landes et tourbières  de la vallée et de présenter les opérations de gestion engagées depuis 2007 par l'ONF (Office National des Forêts) et la Communauté de Communes de Bourganeuf Royère-de-Vassivière pour l'entretien des landes d'Augerolles et les projets initiés par le CEN Limousin pour la restauration des fonds tourbeux de la vallée.           

Le label « Rivières Sauvages » a été décerné au ruisseau du Pic ou Tourtouloux               lire la suite...
Le label « Site Rivières Sauvages » est décerné au ruisseau du Pic jusqu’au plan d'eau de Theillet

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D'après "La Gioune et le Pic" sites rivières sauvages
"Chemin faisant" du conseil départemental de la Creuse - octobre 2019

Les études faites sur l'eau de ces deux rivières font apparaître l'absence de traces de micro polluants, des eaux fraîches parfaitement oxygénées. 
Le substrat du lit présente une granulométrie très variée. Alternent des zones profondes dites "mouilles" avec un courant plus faible, et des "radiers" zones de faible profondeur avec un courant plus important. cette diversité offre une opportunité exceptionnelle de colonisation par la faune et la flore.

La ripisylve (végétation des berges) est d'une grande richesse. Elle maintient l'intégrité des berges et abrite et fournit la nourriture à de nombreux animaux. On observe de nombreux aulnes, saules marsault, la molinie, les fougères et les hépatiques proches des mousses,...
Dans l'eau, poussent des potamots, la renoncule aquatique, les callitriches à crochets ( callitricha humalata), la fontinale, mousse aquatique

La faune du ruisseau du Pic est très variée: on a compté 15 espèces de mammifères dont le cerf élaphe, la loutre; 57 espèces d'oiseaux dont le bruan jaune et le circaète Jean le Blanc; 7 espèces de reptiles dont le lézard vivipare; 8 espèces d'amphibiens dont le triton palmé et le triton marbré; 4 espèces de poissons caractéristiques dont le truite fario, le chabot, le vairon, la loche franche.

Il est le refuge de 19 espèces animales ou végétales rares ou menacées.
On observe de nombreux mollusques, insectes et crustacées.

Le bassin versant du Pic compte 243 ha de zones humides qui fonctionnent comme des éponges. Elles se chargent progressivement en eau lors de périodes pluvieuses et humides et la restituent en période sèche. Lors des périodes de sécheresse cela limite le phénomène de stress hydrique 
qui touche la flore et la faune aquatique. 
Ces zones humides jouent un rôle prépondérant dans le maintient de la qualité de la Giuone et du Pic.

Sur les bassins versants de ces deux rivières les activités dominantes sont l'agriculture et la sylviculture. L'occupation du sol est partagée entre les prairies (pour le Pic 10%), les zones boisées (70%) et les zones humides.

La densité de population est faible: 10.8 hab/km2.L'agriculture intensive n'est pas présente sur les bassins versants où se rencontrent des pâturages ovins et bovins. ce système d'élevage extensif fondé sur l'utilisation des ressources disponibles a permis une remarquable conservation des milieux et des cours d'eau.
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L’eau fait partie intégrante de l’identité du département de la Creuse. Depuis plusieurs années, le Conseil Départemental a fait de la gestion concertée de la ressource en eau le premier axe de sa politique environnementale. Il s’est par ailleurs engagé dans un projet d’obtention du label national « Site rivières sauvages » qui s’adresse exclusivement aux cours d’eau d’excellente qualité considérés comme « sauvages ».

Dans le département de la Creuse, le réseau hydrographique avoisine les 5 500 kilomètres de cours d’eau et parmi l’ensemble des masses d’eau inventoriées seulement 2,2 % sont en très bon état écologique. Parmi ces rivières, deux ont été labellisées : La Gioune sur 14.7 km, depuis l’étang de Féniers jusqu’au hameau de Bunleix sur la commune de Croze, et le Pic (Tourtouloux ou Grand Ruisseau) sur 13 km, de sa source sur la commune de Royère-de-Vassivière jusqu’au hameau de Theillet, sur la commune de Saint-Martin le Château.

Sauvages pourquoi ?
Ces deux rivières sont remarquables parce qu'elles présentent un très bon état de conservation. C'est un réservoir de bio diversité de la faune et de la flore, indispensable pour le développement durable.

Dans le monde, seulement 7% des cours d'eau sont considérés en parfait état écologique;
 en France, seulement 25 rivières ont reçu ce label; 2 %, 1000 km sur 500 000 kilomètres. 
Afin de conserver ce label valable 5 ans la collectivité met en place de nombreuses actions d'animations, travaux, communication et suivi des deux cours d'eau concernés.
Les partenaires sont: la communauté de communes, la Parc Naturel régional, les jeunes Agriculteurs et la région Nouvelle Aquitaine.